18 octobre 2009
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Drôle de chose, ce mot "acceptation", que bien souvent est mal interprété...
"Tout accepter, oui, c'est facile, tiens! Mes rideaux prennent feu, je dois donc accepter que toute la maison prenne feu? C'est du fatalisme, ça..."j'accepte tout!"
Mais non, j'ai remarqué, que ce n'est pas rester passif, mais d'accepter ce qui est. En tous cas, on ne peux pas changer ce qui est...on peut pas changer le fait que les rideaux ont pris feu, car c'est déjà ainsi....donc se lamenter, se fâcher etc, n'y changeront rien du tutto!
On se bagarre dans la tête: " Ca ne devrait pas être comme ça, pourquoi moi, c'est pô juste!" etc...
Mais ça ne change rien à ce qui est, tant qu'à faire, acceptons l'inévitable, non?
Mais ceci ne veut pas dire de ne pas prendre une action. Les rideaux ont pris feu....j'accepte, c'est ainsi. Et j'appelle les pompiers avant que le reste de la maison brûle.
Si d'abord, on se mette en crise, parce que c'est "injuste" etc...on prend peur, et on ne réagit pas toute de suite, trop occupés avec nos pensées d'injustice...
Et c'est fou de voir, combien de fois, nous refusons ce qui est....Si nous n'apprenons pas à accepter les petites choses maintenant, nous ne serons jamais prêts quand les choses plus "difficiles" arrivent...
Donc, à partir de maintenant, j'accepte: (en fait, j'ai déjà commencé il y a un bon moment, mais c'est comme style d'exercise)
Que la périphérique est emboutteillé (et je profite de ce temps, de méditer, yeux ouverts)
Que le toast tombe toujours coté confiture en bas (et ensuite je ramasse avec le sourire, oui madame!)
Que la file d'attente des autres caisses au magasin vont plus vite que la mienne (et j'en profite de jouer avec un enfant pendant ce temps là)
Que les enfants n'aiment pas ce que j'ai cuisiné (ce qui ne m'empêche nullement d'aimer, moi, et de leur proposer un sandwich)
Que le chat doit s'assoir sur mon clavier pendant que je tape un mail...(et je le prend doucement dans mes bras, lui fais un calin et le pose dans le couloir, porte fermé)
Que j'ai pas beaucoup d'argent ce mois-ci (ça me rendra d'autant plus créative!!)
Que je vieillit (quel bonheur d'être déjà arrivée à mon âge, et tout ça en bonne santé)
Que je m'enrhûme (ça me donne du temps pour me cajoler, me reposer)
Que la famille fasse le bordel dans ma maison à peine rangée, nettoyée (j'ai de la chance d'avoir une petite famille plein d'énergie et d'amour!!!)
Qu'il commence à faire froid ( finalement, je vais pouvoir enfiler ce pyama tout doux, dormir avec les chaussettes, faire du thé chaud, lire sous ma couette)
Que, quand il pleut fort, le parabole ne marche pas, plus de télé! (donc, je vais en profiter de jouer des jeux de société avec les petiots)
Que...que...que, il y en a des milliers, des petits trucs comme ça, qui, au départ nous font dire des gros mots (et mon Dieu, des gros mots, j'en connais plein!!), et nous donnent mauvaise humeur....mais quelle merveille, quand on commence à accepter, je peux vous le dire, c'est comme si ça nous "glisse" dessus...
Et vous, par où commencez-vous?